Ouzbekistan: un second coup de coeur.
L'Ouzbekistan que j'ai vu est un pays de contraste, d'un côté il y a bien sûr tout ce que l'on connait de l'Ouzbekistan et de la route la soie, ces magnifiques édifices, bleus, étincelants et reflétant la lumière écrasante de midi, de l'autre il y a une partie que l'on ne voit qu'en s'éloignant du circuit touristique de base: la vie des paysans Ouzbeks.
Vous l'aurez devinez c'est cette histoire que je préfère, celle de ceux qu'on oublie facilement mais aussi celle qui reste la plus humaine. C'est celle là que je choisi de défendre et raconter pour ne pas l'oublier.
Les deux premières photos sont là pour vous donner envie de venir en Ouzbekistan, parce que c'est incroyablement beau et regorgeant d'histoire. Je m’épancherai donc un peu plus sur le deux suivantes.
Ces photos ont été prises à la périphérie de Drujba près de la frontière Turkmène. C'est un des villages relativement nouveaux qui fleurissent aux portes du désert, l'humain semble y mener un combat à mort avec les sables et le vent brûlants venant de toute part. Car si vous regarder où se situe Drujba sur une carte vous verrez que cette petite ville est coincée entre le désert Turkmène au Sud et le désert Ouzbek au Nord et au Nord-Est. Qui vient y habiter ? Peut-être les fils et filles des paysans des alentours, si nombreux et si jeunes, qui triment dans les champs de tomates, pastèques, cotons et maïs suivant la saison.
Toujours est-il qu'en passant non loin de ces ruelles ensablées, peu ou pas entretenues, on se retrouve tout à coup frappé par cette image, tellement représentative que l'on a d'autre choix que sortir l'appareil photo en espérant que les enfants qui nous ont déjà repérer vont rester un instant de plus à jouer, oubliant la pauvreté, la tempête toute proche, et faire vivre cette ruelle dans laquelle l'Homme ne peut que retarder le moment où le désert gagnera la partie, lorsque les dernières gouttes des rivières descendant des montagnes tadjiks et kirghizes auront été pompées pour irriguer les cultures en amont.
Les deux dernières photos sont des photos de nos hôtes d'un soir ou d'un repas, qui partagent souvent beaucoup et qui gardent comme en Turquie et par la suite, ce même regard grave sur les photos où le sourire n'est pas dans les moeurs. Si cela peut paraître triste sur les photos, ils faut les voir autour d'un repas, intarissables de questions, rieurs et visiblement heureux. N'est ce pas ce qui compte finalement ?
Voici, parce que j'aime ce texte, un extrait d'un texte de James Elroy Flecker qui a contribué à construire le rêve de Samarcande d'avant voyage.
Vous l'aurez devinez c'est cette histoire que je préfère, celle de ceux qu'on oublie facilement mais aussi celle qui reste la plus humaine. C'est celle là que je choisi de défendre et raconter pour ne pas l'oublier.
Les deux premières photos sont là pour vous donner envie de venir en Ouzbekistan, parce que c'est incroyablement beau et regorgeant d'histoire. Je m’épancherai donc un peu plus sur le deux suivantes.
Ces photos ont été prises à la périphérie de Drujba près de la frontière Turkmène. C'est un des villages relativement nouveaux qui fleurissent aux portes du désert, l'humain semble y mener un combat à mort avec les sables et le vent brûlants venant de toute part. Car si vous regarder où se situe Drujba sur une carte vous verrez que cette petite ville est coincée entre le désert Turkmène au Sud et le désert Ouzbek au Nord et au Nord-Est. Qui vient y habiter ? Peut-être les fils et filles des paysans des alentours, si nombreux et si jeunes, qui triment dans les champs de tomates, pastèques, cotons et maïs suivant la saison.
Toujours est-il qu'en passant non loin de ces ruelles ensablées, peu ou pas entretenues, on se retrouve tout à coup frappé par cette image, tellement représentative que l'on a d'autre choix que sortir l'appareil photo en espérant que les enfants qui nous ont déjà repérer vont rester un instant de plus à jouer, oubliant la pauvreté, la tempête toute proche, et faire vivre cette ruelle dans laquelle l'Homme ne peut que retarder le moment où le désert gagnera la partie, lorsque les dernières gouttes des rivières descendant des montagnes tadjiks et kirghizes auront été pompées pour irriguer les cultures en amont.
Les deux dernières photos sont des photos de nos hôtes d'un soir ou d'un repas, qui partagent souvent beaucoup et qui gardent comme en Turquie et par la suite, ce même regard grave sur les photos où le sourire n'est pas dans les moeurs. Si cela peut paraître triste sur les photos, ils faut les voir autour d'un repas, intarissables de questions, rieurs et visiblement heureux. N'est ce pas ce qui compte finalement ?
Voici, parce que j'aime ce texte, un extrait d'un texte de James Elroy Flecker qui a contribué à construire le rêve de Samarcande d'avant voyage.
The Golden Road to Samarkand
HASSAN:
Sweet to ride forth at evening from the wells,
When shadows pass gigantic on the sand,
And softly through the silence beat the bells
Along the Golden Road to Samarkand.
ISHAK:
We travel not for trafficking alone;
By hotter winds our fiery hearts are fanned:
For lust of knowing what should not be known
We take the Golden Road to Samarkand.
MASTER OF THE CARAVAN:
Open the gate, O watchman of the night!
THE WATCHMAN:
Ho, travellers, I open. For what land
Leave you the dim-moon city of delight?
MERCHANTS (with a shout):
We take the Golden Road to Samarkand!
(The Caravan passes through the gate)
THE WATCHMAN (consoling the women):
What would ye, ladies? It was ever thus.
Men are unwise and curiously planned.
A WOMAN:
They have their dreams, and do not think of us.
VOICES OF THE CARAVAN (in the distance singing):
We take the Golden Road to Samarkand.
Sweet to ride forth at evening from the wells,
When shadows pass gigantic on the sand,
And softly through the silence beat the bells
Along the Golden Road to Samarkand.
ISHAK:
We travel not for trafficking alone;
By hotter winds our fiery hearts are fanned:
For lust of knowing what should not be known
We take the Golden Road to Samarkand.
MASTER OF THE CARAVAN:
Open the gate, O watchman of the night!
THE WATCHMAN:
Ho, travellers, I open. For what land
Leave you the dim-moon city of delight?
MERCHANTS (with a shout):
We take the Golden Road to Samarkand!
(The Caravan passes through the gate)
THE WATCHMAN (consoling the women):
What would ye, ladies? It was ever thus.
Men are unwise and curiously planned.
A WOMAN:
They have their dreams, and do not think of us.
VOICES OF THE CARAVAN (in the distance singing):
We take the Golden Road to Samarkand.