Les premières étapes...
Voilà dix jours que nous sommes parti de genève et je commence seulement à réaliser que je ne reverrai plus la Suisse ni ne parlerai français dans la vie de tous les jours avant 6 mois.
Nous avons eu, pendant ces dix jours, le droit à la confrontation inévitable du cyclo voyageur au temps.
Pluie, neige, vent et froid glacial ont été nos ennemis pendant plus d'une semaine. Pas de soleil, la météo annonce une vague de froid et nous restons bloqué en Allemagne, à Ulm, deux jours pour attendre des jours plus favorables.
Partir en mars implique de prévoir ce temps là.
C'est d'ailleurs pour cela que les seuls voyageurs à vélo que nous avons croisé jusqu'à présent partaient pour deux ans. Les seuls sur les routes à cette époque sont ceux qui savent que sur un long voyage on ne prévoit jamais la météo. Des mauvaises conditions il y en aura, autant s'y frotter tout de suite !
Les paysages vont avec cette saison, gris, ternes, encore endormis par un hiver persistant. Le Danube reste beau mais j'aime à l'imaginer à l'ombre des saules pleureurs sous la chaleur de juin, comme cela doit être bon d'y flâner durant cette saison !
Nous rencontrons tout de mêmes beaucoup de gens, nous retenons des rencontres fortes en émotions comme Florian et sa famille à Aarau. Ce cyclo-voyageur nous à raconter, à grand renfort d'anecdotes ses aventures lors de son voyage de 16mois autours du monde et nous a hébergé pour la nuit.
Et puis le projet avance, nous avons pu rassembler quelques dessins de suisse et une bonne vingtaine déjà d'allemagne. Nous remarquons que la plus grande barrière à laquelle nous serons confrontée ne sera pas la langue mais la bureaucratie. Dans les villes il n'est tout simplement pas possible de parler directement aux enseignants qui sont très vite intéressés par le projet, nous devons continuellement passer par le recteur, la vice rectrice, le directeur, le vice directeur... tout ça pour que le même sourire désolé apparaisse sur leurs visages. "Nein", et les portes se ferment les unes après les autres. C'est comme ça, mais nous ne nous décourageons pas, si ça ne marche pas ici, cela marchera ailleurs !
Nous avons eu, pendant ces dix jours, le droit à la confrontation inévitable du cyclo voyageur au temps.
Pluie, neige, vent et froid glacial ont été nos ennemis pendant plus d'une semaine. Pas de soleil, la météo annonce une vague de froid et nous restons bloqué en Allemagne, à Ulm, deux jours pour attendre des jours plus favorables.
Partir en mars implique de prévoir ce temps là.
C'est d'ailleurs pour cela que les seuls voyageurs à vélo que nous avons croisé jusqu'à présent partaient pour deux ans. Les seuls sur les routes à cette époque sont ceux qui savent que sur un long voyage on ne prévoit jamais la météo. Des mauvaises conditions il y en aura, autant s'y frotter tout de suite !
Les paysages vont avec cette saison, gris, ternes, encore endormis par un hiver persistant. Le Danube reste beau mais j'aime à l'imaginer à l'ombre des saules pleureurs sous la chaleur de juin, comme cela doit être bon d'y flâner durant cette saison !
Nous rencontrons tout de mêmes beaucoup de gens, nous retenons des rencontres fortes en émotions comme Florian et sa famille à Aarau. Ce cyclo-voyageur nous à raconter, à grand renfort d'anecdotes ses aventures lors de son voyage de 16mois autours du monde et nous a hébergé pour la nuit.
Et puis le projet avance, nous avons pu rassembler quelques dessins de suisse et une bonne vingtaine déjà d'allemagne. Nous remarquons que la plus grande barrière à laquelle nous serons confrontée ne sera pas la langue mais la bureaucratie. Dans les villes il n'est tout simplement pas possible de parler directement aux enseignants qui sont très vite intéressés par le projet, nous devons continuellement passer par le recteur, la vice rectrice, le directeur, le vice directeur... tout ça pour que le même sourire désolé apparaisse sur leurs visages. "Nein", et les portes se ferment les unes après les autres. C'est comme ça, mais nous ne nous décourageons pas, si ça ne marche pas ici, cela marchera ailleurs !