Depuis le dernier message, nous avons fait un bon de plusieurs milliers de kilomètres. Un bon ou plutôt plusieurs bons.
Nous avons quittés la Turquie pour la Géorgie en bus, découvrant les paysages géorgiens et retrouvant le christianisme à travers les fenêtre d'un vieux dolmus grinçant.
Nous avons parcourus les ruelles de Tbilissi, perdus devant les panneaux que nous ne pouvions plus lire, négocié en russe le transport de nos vélos vers l'Azerbaidjan et embarqué à bord du train direction Baku sans savoir ce que cette ville nous réservait...
Baku c'est d'abord une énigme, on y arrive par un train qui traverse l'Azerbaidjan d'ouest en est et la seule image que l'on peut se faire de l'Azerbaidjan est un désert hérissé de pompes à pétrole.
Puis, en l'espace d'une heure une banlieue gigantesque laisse petit à petit place à des tours de verre et des constructions extravagante... on comprend alors que Baku est un des mirages du pétrole. Cette petite soeur de Dubai n'a rien d'accueillant, ses rues sont trop propres, ses pelouses trop vides de monde, ses policiers trop zélés et son urbanisme trop bien agencé.
Où est la folie, l'originalité ? Où est la vie de cette cité ?
Nous y passerons 5 jours, 5 longs jours d'attente pour le ferry qui doit nous emmener au Kazakhstan avec toujours le même refrain qui rythme nos journées "Today kazakhstan ferry no, come back tomorrow 10 o'clock"
On revient alors inlassablement tous les matins au port pour revoir le visage désolé de notre interlocutrice devenue connue à l'auberge nous dire "no ferry"
Et puis un matin on nous presse d'aller au port il y a peut être un ferry !Nous voilà parti pour le port mais là bas un nouvel interlocuteur et toujours "no ferry" je suis abattu.
Manon elle ne se décourage pas et tente de trouver notre interlocutrice habituelle et c'est chose faite 5 mètres plus loin. "Ferry yes" !
COMMENT CE FAIT-IL QUE DEUX PERSONNES AYANT 5 MÈTRES DE DIFFÉRENCE AIENT UNE VERSION DIFFÉRENTE DE LA PRÉSENCE D'UN PÉTROLIER AU PORT ?!?!?
Bon pas d’énervement, nous nous préparons à payer nos billets après les deux autres personnes présentent avant nous...oui mais voilà...après 20min de travail, Elmira notre interlocutrice à besoin d'une pause pour manger et dormir de .... 5h ! Son horaire de la journée était donc 10h-10h20 / 15h-15h20
Attention au burn out !
A 15h30 nous voilà avec nos billets en poche et comme information le bateau part à 20h ou 21h ou 22h ou 23h ou 24h ou plus tard et on embarque quand l'équipage le décide.
C'est parti pour l'attente !
Finalement nous embarquons à 19h mais attendrons 24h avant que le bateau parte car le moteur à un piston cassé.
La traversée est elle aussi une source intarissable d'anecdotes mais je garde tout cela pour mon retour !
Nous avons quittés la Turquie pour la Géorgie en bus, découvrant les paysages géorgiens et retrouvant le christianisme à travers les fenêtre d'un vieux dolmus grinçant.
Nous avons parcourus les ruelles de Tbilissi, perdus devant les panneaux que nous ne pouvions plus lire, négocié en russe le transport de nos vélos vers l'Azerbaidjan et embarqué à bord du train direction Baku sans savoir ce que cette ville nous réservait...
Baku c'est d'abord une énigme, on y arrive par un train qui traverse l'Azerbaidjan d'ouest en est et la seule image que l'on peut se faire de l'Azerbaidjan est un désert hérissé de pompes à pétrole.
Puis, en l'espace d'une heure une banlieue gigantesque laisse petit à petit place à des tours de verre et des constructions extravagante... on comprend alors que Baku est un des mirages du pétrole. Cette petite soeur de Dubai n'a rien d'accueillant, ses rues sont trop propres, ses pelouses trop vides de monde, ses policiers trop zélés et son urbanisme trop bien agencé.
Où est la folie, l'originalité ? Où est la vie de cette cité ?
Nous y passerons 5 jours, 5 longs jours d'attente pour le ferry qui doit nous emmener au Kazakhstan avec toujours le même refrain qui rythme nos journées "Today kazakhstan ferry no, come back tomorrow 10 o'clock"
On revient alors inlassablement tous les matins au port pour revoir le visage désolé de notre interlocutrice devenue connue à l'auberge nous dire "no ferry"
Et puis un matin on nous presse d'aller au port il y a peut être un ferry !Nous voilà parti pour le port mais là bas un nouvel interlocuteur et toujours "no ferry" je suis abattu.
Manon elle ne se décourage pas et tente de trouver notre interlocutrice habituelle et c'est chose faite 5 mètres plus loin. "Ferry yes" !
COMMENT CE FAIT-IL QUE DEUX PERSONNES AYANT 5 MÈTRES DE DIFFÉRENCE AIENT UNE VERSION DIFFÉRENTE DE LA PRÉSENCE D'UN PÉTROLIER AU PORT ?!?!?
Bon pas d’énervement, nous nous préparons à payer nos billets après les deux autres personnes présentent avant nous...oui mais voilà...après 20min de travail, Elmira notre interlocutrice à besoin d'une pause pour manger et dormir de .... 5h ! Son horaire de la journée était donc 10h-10h20 / 15h-15h20
Attention au burn out !
A 15h30 nous voilà avec nos billets en poche et comme information le bateau part à 20h ou 21h ou 22h ou 23h ou 24h ou plus tard et on embarque quand l'équipage le décide.
C'est parti pour l'attente !
Finalement nous embarquons à 19h mais attendrons 24h avant que le bateau parte car le moteur à un piston cassé.
La traversée est elle aussi une source intarissable d'anecdotes mais je garde tout cela pour mon retour !